mercredi, septembre 20, 2006
Sur la route de Los Nevados
Après les joies du canyoning, direction Los Nevados les Samedi 9 et Dimanche 10. Los Nevados est une charmante bourgade sise à l'opposée de la montagne surplombant Merida et que l'on peut atteindre en utilisant le plus grand système téléphérique du monde: el sistemo teleferico de Merida.
Ah oui, détail important: à l'arrivée on se trouve quand même à plus d e4700m.
Comité d'accueil de la troisième station!
Après être redescendu à 4200 par el sistemo teleferico de Merida, nous prenons donc la route, un peu inconscients sans doute devant l'ampleur de la tâche à accomplir. Néanmoins, et malgré les 7 bonnes heures que nous mettrons à regagner 2200m, le sentier est bon, et l'on ne peut pas dire ce coup là que l'on est importuné par les autres touriste. Pour tout dire nous ne rencontrerons personne durant ces 7 heures, à part un couple d'australien qui tentait la montée (dans l'autre sens donc) et que nous convaincrons de redescendre plutôt étant donné le retard qu'ils avaient pris et la météo au sommet lorsque nous étions partis.
Après 7h de bonne marche donc, nous arrivons enfin. Comme le laissait présager notre descente solitaire, nous n'aurons que l'embarras du chois pour ce qui est de l'hébergement: visiblement nous sommes les seuls touristes du villages qui compte pourtant plusieurs posada. Nous choisissons celles que les australiens nous avait recommandé avant de filer prendre une jeep rejoignant Merida. Avantage notable: une vue imprenable et magnifique.
Le lendemain, après un bon petit déjeuner compris dans l'hébergement, 4h de jeep au menu. C'est là que nous découvrons que les 4x4 ne sont pas uniquement ce véhicule aux dimensions imposantes destinées à franchir les trottoirs du centre piéton de Toulouse, mais que parfois ils sont réellement l'unique moyen de parcourir ce qui pourtant est qualifié de route. La nécessité de s'accrocher fermement pendant la majorité du trajet nous prive malheureusement des vues les plus spectaculaires de cette expédition là...
Du coup de retour à Merida, petit tour par la Heladeria Coromoto, glacier figurant au Guiness book pour sa collection impressionante de parfums, parmi lesquels on trouve réellement un peu n'importe quoi....
Enfin après avoir récupéré les sacs direction la gare routière où nous récupérons un Bus cama (littéralement "bus lit") direction Caracas.
Note: pour l'anecdote: après avoir pris la photo ci-dessus, nous avons réalisé que derrière le rideau visible au centre il y avait non pas une fenètre, mais une vague planche de carton scotchée en lieu et place du vitre fracturé la veille nous l'apprendrons le lendemain. Or le scotch n'ayant pas supporté soit le soleil de la journée, soit la pluie de la soirée, soit plus probablement la vitesse sur les quelques premiers kilomètres, la planche finira par s'arracher totalement au bout d'environ vingt minutes de voyage, nous laissant tout bonnement en plein vent pour les onze heures restantes. Nos mines à l'arrivée le lendemain n'étaient pas aussi réjouites qu'au départ. Quand au fait d'obtenir quoi que ce soit de compensation de la part de la compagnie d'autocars, c'est une vue très... européenne!
Ah oui, détail important: à l'arrivée on se trouve quand même à plus d e4700m.
Comité d'accueil de la troisième station!Après être redescendu à 4200 par el sistemo teleferico de Merida, nous prenons donc la route, un peu inconscients sans doute devant l'ampleur de la tâche à accomplir. Néanmoins, et malgré les 7 bonnes heures que nous mettrons à regagner 2200m, le sentier est bon, et l'on ne peut pas dire ce coup là que l'on est importuné par les autres touriste. Pour tout dire nous ne rencontrerons personne durant ces 7 heures, à part un couple d'australien qui tentait la montée (dans l'autre sens donc) et que nous convaincrons de redescendre plutôt étant donné le retard qu'ils avaient pris et la météo au sommet lorsque nous étions partis.
Après 7h de bonne marche donc, nous arrivons enfin. Comme le laissait présager notre descente solitaire, nous n'aurons que l'embarras du chois pour ce qui est de l'hébergement: visiblement nous sommes les seuls touristes du villages qui compte pourtant plusieurs posada. Nous choisissons celles que les australiens nous avait recommandé avant de filer prendre une jeep rejoignant Merida. Avantage notable: une vue imprenable et magnifique.
Le lendemain, après un bon petit déjeuner compris dans l'hébergement, 4h de jeep au menu. C'est là que nous découvrons que les 4x4 ne sont pas uniquement ce véhicule aux dimensions imposantes destinées à franchir les trottoirs du centre piéton de Toulouse, mais que parfois ils sont réellement l'unique moyen de parcourir ce qui pourtant est qualifié de route. La nécessité de s'accrocher fermement pendant la majorité du trajet nous prive malheureusement des vues les plus spectaculaires de cette expédition là...
Du coup de retour à Merida, petit tour par la Heladeria Coromoto, glacier figurant au Guiness book pour sa collection impressionante de parfums, parmi lesquels on trouve réellement un peu n'importe quoi....
Enfin après avoir récupéré les sacs direction la gare routière où nous récupérons un Bus cama (littéralement "bus lit") direction Caracas.
Note: pour l'anecdote: après avoir pris la photo ci-dessus, nous avons réalisé que derrière le rideau visible au centre il y avait non pas une fenètre, mais une vague planche de carton scotchée en lieu et place du vitre fracturé la veille nous l'apprendrons le lendemain. Or le scotch n'ayant pas supporté soit le soleil de la journée, soit la pluie de la soirée, soit plus probablement la vitesse sur les quelques premiers kilomètres, la planche finira par s'arracher totalement au bout d'environ vingt minutes de voyage, nous laissant tout bonnement en plein vent pour les onze heures restantes. Nos mines à l'arrivée le lendemain n'étaient pas aussi réjouites qu'au départ. Quand au fait d'obtenir quoi que ce soit de compensation de la part de la compagnie d'autocars, c'est une vue très... européenne!
# posted by Jul @ 00:11 
